C’est la volonté de tous les blogueurs : référencer un article de blog sur la première page de Google. Mais ce n’est pas toujours facile !
Le contenu déjà indexé par Google et déjà bien placé sera difficile à détrôner. Est-ce même possible ? À priori, OUI.
Oui, si votre article répond positivement à de nombreux critères et s’il se fait remarquer.
Mais quelles sont les principales métriques à prendre en compte pour devancer les sites d’autorité ?
Dans cet article, je vous dévoile la méthode que j’utilise pour obtenir un article bien référencé sur Google en quelques jours/semaines et qui vous aidera à accroître le trafic de votre blog.
Voici le programme de ce dossier complet :
- Définir sa requête cible
- L’analyse des résultats de recherche (SERP)
- La qualité du contenu
- La prépondérance du mot-clé
- La structure de l’article
- L’optimisation de vos images
- Le maillage interne
- Les liens externes
- Les backlinks
- La longueur du contenu
- Le cannibalisme
- Les interactions
- Bonus : n’oubliez pas le sommaire !
- Positionner un article sur la première page de Google : facile ou pas ?
1 – Définir sa requête cible
On parle souvent de rechercher ses mots-clés, de définir ses mots-clés etc… Mais je préfère voir cette étape comme une étape plus large que le simple fait de chercher des mots-clés.
Alors, posez-vous seulement ces 3 questions :
- Quelle est la requête sur laquelle je souhaite voir apparaître mon article en première page ?
- Quel est l’intention des internautes que je cible lorsqu’ils saisiront cette requête dans la barre de recherche ?
- Est-ce que je réponds correctement à leurs attentes ?
La requête dont je parle est une composition de quelques mots.
On parle souvent de « mots-clés » et de « mots-clés de longue traine » mais en fait, si on y réfléchit bien : qui saisi encore un seul mot-clé dans la barre de recherche du navigateur ???
De nos jours, tous (ou presque tous) les internautes savent faire une recherche web correctement !
Plus personne ne saisis un mot-clé principal tel que « Bordeaux » par exemple.
Comment Google peut-il comprendre ce que vous recherchez : du vin ? Un itinéraire ? Une information sur la population de la ville ? Un logement ? La couleur ?
Les internautes d’aujourd’hui n’ont plus le temps de flâner, ils veulent une réponse rapide et qui correspond à leurs attentes.
Donc, tout le monde, aujourd’hui, saisi une requête un peu plus précise : « itinéraire Marseille – Bordeaux » ou « locations vacances Bordeaux » ou encore « vins de Bordeaux pas cher ».
Et c’est sur ce type de requête que vous devriez miser !
Attention : un synonyme ou un mot supplémentaire au sein de votre requête changera toute la donne au niveau des résultats de recherche.
Par exemple : « locations vacances Bordeaux » proposera des résultats différents de « locations Bordeaux ».
Vous devez donc choisir soigneusement la requête sur laquelle vous souhaitez vous positionner.
Gardez également à l’esprit que certaines requêtes sont plus demandées que d’autres et génèrent donc plus de trafic. Au plus la requête est demandée, au plus la concurrence est rude !
Dans ce cas, vous pourriez envisager de vous positionner sur une variante un peu moins demandée mais qui vous permettra de facilement et rapidement classer votre article sur la première page de Google.
2 – L’analyse des résultats présents sur la première page de Google
C’est tout simple et tellement facile !
Si vous voulez que votre article arrive en 1ère page de Google sur une requête précise, vous devez prendre le temps d’analyser comment se comporte les pages de résultats proposées par Google.
Pas besoin d’aller bien loin : analysez seulement la première page, celle que vous convoitez.
Cliquez sur les 3 premiers résultats naturels et observez.
Que proposent vos concurrents ? Pouvez-vous faire mieux ?
On ne parle pas que de rédaction ici, vous devez tout prendre en compte : expérience utilisateur, backlinks, autorité du domaine, architecture du site, signaux envoyés par le site (impressions, ressentit) etc…
Vérifiez également les résultats obtenus sur des variantes proches de votre requête. Allez même plus loin, s’il le faut, grâce aux opérateurs de recherche de Google.
3 – La qualité du contenu
Une fois que vous avez défini votre requête « de prédilection » et fait une analyse de vos concurrents les plus féroces, vous allez pouvoir commencer la rédaction.
La première astuce pour votre rédaction SEO est de proposer du contenu de haute qualité.
Cela signifie, avant tout, de publier du contenu 100 % unique, sans aucun copier-coller.
Si vous publiez du contenu qui provient d’autres sites (duplicate content), Google s’en rendrait vite compte et pourrait vous sanctionner.
Le secret n’est pas de rédiger pour Google mais bel et bien pour votre audience cible.
Si vos visiteurs sont passionnés par vos articles parce que vous leur fournissez les réponses à leurs questions et que vous tenez des propos documentés et justes, les statistiques de votre site parleront d’elles-mêmes : durée passée par un visiteur sur la page, visiteur qui revient régulièrement, visites d’articles connexes, etc.
Ainsi, votre taux de rebond sera bas, le pourcentage de visiteurs « connus » augmentera, vous parviendrez même à obtenir des backlinks naturellement et divers partages sur les réseaux sociaux…
Tous ces signaux sont les indicateurs d’un contenu de qualité et nous verrons tout cela en détail tout au long de cet article.
Google remontera peu à peu votre article dans les SERP, avec parcimonie au début, puis plus régulièrement si les visiteurs en sont satisfaits, jusqu’à atteindre la première page durablement.
4 – La prépondérance du mot-clé
Votre mot-clé ou « requête cible » doit être « prépondérante ».
On dit souvent que Google est intelligent… Oui, mais ça reste un robot programmé avec un algorithme.
Vous devez mentionner votre requête cible et ses variantes à plusieurs reprises au sein de votre texte et de manière intelligente.
La prépondérance d’un mot-clé est un ratio entre le nombre total de mots de votre article et le nombre de fois où votre requête y est mentionnée.
Si votre article fait 800 mots, vous pourrez mentionner votre mot-clé 7 à 8 fois par exemple, s’il fait 3500 mots, vous pourrez le mentionner une vingtaine ou une trentaine de fois de manière naturelle sans ennuyer votre lecteur.
Au-delà d’un certain ratio, on appelle cela « le bourrage de mot-clé » ou « keywords stuffing ».
Cette pratique a pu marcher un certain temps, il y a quelques années, mais de nos jours, c’est purement déconseillé !
Sans oublier que c’est totalement désagréable pour le visiteur, qui lui, n’est pas un robot !
Donc, sans prétention de leurrer les robots et toujours en pensant à vos lecteurs, voici ce que vous pourriez faire, avec votre mot-clé, pour essayer de positionner votre article en première page de Google :
- Placez votre requête au début de votre titre SEO : la Meta Title que vous saisissez dans l’encart de Yoast SEO ou de SEOPress doit faire apparaître la requête que vous ciblez au tout début. Par exemple, pour cet article, mon Titre H1 est « Comment référencer un article de blog sur la première page de Google ? » mais mon titre SEO (ma Meta Title) est « Première page de Google : le guide complet pour y placer vos articles ». Voyez-vous la différence ?
- Cette même requête doit apparaître dans la première phrase de votre introduction. J’ai bien dit la « première phrase » et non le « premier paragraphe » comme le conseille Yoast SEO par exemple. C’est plus qu’important. J’ai vu des articles remonter dans les résultats quasi-instantanément lorsque je faisais ce genre de modification (dans la mesure où tout le reste de l’article était déjà bien optimisé).
- Répétez autant de fois que possible votre requête tout au long de votre texte mais prenez soin de placer aussi des synonymes et des variantes. Attention au Keyword Stuffing ! Pour cela, Yoast SEO est de bon conseil et mentionnera si la prépondérance est top élevée.
- Espacez votre requête de plusieurs phrases. Évitez de la placer plusieurs fois au sein d’un même paragraphe par exemple.
- Vous pouvez également placer cette série de mots-clés dans votre méta description (celle que vous saisissez dans l’encart de Yoast ou de SEOPress) même si certains experts disent que c’est facultatif.
- Optimisez votre URL en y faisant apparaître votre mot-clé principal. Pas besoin de faire apparaître la requête entière si celle-ci est trop longue, raccourcissez-la.
Avec tous ces indices, votre article sera bien « fléché » et Google comprendra en quelques secondes quel est le sujet principal de votre article.
Ensuite, il l’ajoutera à son index et commencera à le proposer aux internautes lorsqu’une requête semblable ou proche sera saisie dans la barre de recherche.
En d’autres termes, si vous n’êtes pas clair avec la requête sur laquelle vous voulez positionner votre article, Google aura du mal à comprendre également, c’est logique !
5 – La structure de l’article
La requête cible et les mots-clés sont importants, certes, mais la structure et la lisibilité de votre article le sont tout autant.
Ne rédigez pas des pavés de 5000 mots sans découper vos idées et vos propos en paragraphes hiérarchisés par des titres secondaires (H2).
Faites des phrases pas trop longues et faites des sauts de lignes, des mots en gras, des listes à puces.
Évitez la forme passive : écrivez « le chat mange la souris » plutôt que « la souris a été mangée par le chat ». Ainsi, votre discours sera moins lourd.
Bref, rédigez des textes faciles à digérer. Le HTML est justement prévu pour ça et Google le lit aisément.
6 – L’optimisation de vos images
Pour aérer votre texte et imager vos propos, il est nécessaire d’insérer des images.
Vous avez dû vous rendre compte que sur La Webeuse, je n’insère jamais des images qui n’ont pas de sens :
- Soit ce sont des captures d’écran nécessaires aux explications de mes tutoriels,
- Soit ce sont des images que j’ai moi-même créées.
C’est mon propre choix. Je n’aime pas aller chercher des images que tout le monde utilise et qui ne me conviennent pas…
Pourtant, une image est vraiment nécessaire au sein d’un article, ne serait-ce que pour ne pas faire fuir votre lecteur avec du texte, du texte et encore du texte.
Dans ce cas, choisissez des images libres de droits et à usage commercial si vous monétisez votre blog.
Pour cela, il existe de nombreux sites comme Flickr par exemple (sélectionnez « All Creative Commons » pour les images libres de droits). D’autres sites ressources sont disponibles ici.
Ces images, vous ne devrez pas les insérer telles-quelles.
Vous devrez d’abord les optimiser au niveau du « poids ». Cela permettra à votre article d’être rapide à charger et Google insiste bien sur le fait que c’est l’un des critères très important de son algorithme. Proposerait-il un article très lent à charger sur sa première page ? Je ne crois pas.
Suivez ce guide pour optimiser vos images pour le web.
Ensuite, gardez à l’esprit que le référencement naturel passe aussi par les images.
Vous pouvez les exploiter pour ajouter des mots-clés au sein du texte alternatif. Google recommande cette pratique.
Lisez cet article qui propose un plugin pour optimiser vos images pour Google et Pinterest.
7 – Le maillage interne
Le maillage interne est plus qu’important, il est primordial et pourtant trop souvent sous-utilisé.
Le fait de faire des liens internes qui relient certaines pages de votre site à d’autres permet à votre lecteur de se rendre sur des articles connexes déjà traités, d’augmenter le temps resté sur votre site et permet à Google de mieux naviguer et comprendre vos mots-clés.
L’idée est d’utiliser cette technique pour faire une prolongation de vos propos.
Il serait impensable de traiter tout un gros sujet au sein d’un seul et même article. Le fait de scinder certains sujets en plusieurs « petits articles » vous permettra de diriger votre lecteur (et Google) sur d’autres pages à lire.
Ainsi, le nombre de pages lues par visiteur augmentera et c’est un indicateur très important.
Idéalement, ce ratio devrait être supérieur à 2 : cela signifie qu’un internaute lit en moyenne 2 pages au cours d’une même visite.
Au plus il est élevé, au mieux c’est.
En dessous, cela signifie qu’un internaute visite seulement 1 seule page puis quitte votre site = augmentation du taux de rebond.
Le maillage interne peut donc vous aider à faire baisser votre taux de rebond mais également aider Google à comptabiliser de nouveaux mots-clés.
Comment ? Grâce aux ancres que vous choisirez pour faire le lien vers vos autres articles/pages.
Évitez donc de faire une ancre comme « lisez cet article » ou « rendez-vous ici » mais profitez plutôt de cette aubaine pour y placer de nouveaux mots-clés que vous varierez au fil du temps (évitez d’utiliser toujours les mêmes ancres, ça pourrait avoir l’air suspect).
Avec le temps, Google prendra en compte toutes ces variantes et proposera vos articles sur différentes requêtes d’internautes.
8 – Les liens externes
Concernant les liens externes – ceux que vous insérez au sein de vos textes et qui renvoient l’internaute vers d’autres sites – il existe une rumeur selon laquelle avoir des liens externes est mauvais pour le référencement.
Certes, il ne faut pas en abuser, mais les articles bien référencés possèdent toujours des liens externes de qualité.
Idéalement, vous devriez avoir au moins un ou deux liens externes sur chaque article (voire plus selon la taille de celui-ci) afin de montrer à Google que vous proposez du contenu supplémentaire à vos lecteurs qui souhaiteraient approfondir le sujet.
Il est impensable, pour Google, de croire que vous êtes en mesure de traiter tous les sujets de votre niche en interne seulement.
Pour cela, il est essentiel de choisir des liens provenant soit de sites d’autorité soit de sites en lien avec votre thématique et proposant des contenus de qualité.
Si vous faites des liens sans rapport pertinent, Google le verra comme une stratégie SEO de votre part pour référencer des sites partenaires contre rémunération. Cela pourrait vous causer du tord.
9 – Les backlinks
On parle encore de liens ici… Rien à voir avec les liens du maillage interne ou des liens externes. Les backlinks sont des liens externes qui pointent vers votre site.
Au plus vous en obtiendrez, au plus votre site sera considéré comme un site d’autorité au yeux de Google. Dans la mesure où les backlinks proviennent eux-mêmes de sites de qualité !
Est-ce qu’un site est viable sans backlink ? Lisez cet article.
Idéalement, les backlinks doivent être naturels et réguliers mais ce n’est pas toujours le cas lorsqu’on réalise des campagnes de netlinking.
Toujours est-il que vos backlinks doivent être variés :
- Provenir de divers noms de domaine et adresse IP
- Provenir de divers types de site (WordPress, Joomla, framework maison etc.)
- Pointer vers diverses pages, pas uniquement sur votre page d’accueil
- Obtenir des ancres diverses
- Varier les liens follow et nofollow même si c’est mieux lorsqu’ils sont suivis (follow).
Bref, tout cela pour dire que les articles qui obtiennent le plus de backlinks auront de meilleures chances de se retrouver en première page de Google. C’est mathématique.
Comment obtenir des backlinks sur des articles que vous souhaitez faire remonter rapidement dans les SERP ?
Il y a plusieurs solutions :
- Vous payez : vous pouvez acheter des liens sur des plateformes spécialisées comme SEMJuice par exemple. C’est la méthode la plus facile et rapide mais pas la moins coûteuse.
- Vous rédigez un article invité : vous proposez à d’autres blogueurs de leur rédiger un article à publier sur leur site et vous en profitez pour y insérer un lien qui pointe vers l’un de vos articles. C’est une méthode généralement gratuite mais plus chronophage que la première.
- Vous obtenez des liens naturels : d’autres blogueurs vont naturellement faire un lien vers l’un de vos articles. Pour y parvenir, ce n’est pas si simple. Vous devrez proposer un contenu de « haute voltige » et presque inégalable pour que quelqu’un d’autre ait envie de le citer en exemple mais c’est possible si vous suivez toutes les recommandations de cet article 😉
- Vous utilisez vos réseaux sociaux : ces backlinks ne sont pas vraiment des backlinks à proprement parlé mais c’est toujours mieux que rien. La plupart des réseaux sociaux sont en nofollow excepté Pinterest. Il faut considérer cette méthode comme étant une stratégie de trafic et de « bons signaux » plutôt qu’une stratégie de netlinking. Lisez cet article concernant les backlinks au sein de vos réseaux sociaux.
Ainsi, au fil du temps, votre article devrait obtenir divers liens qui pointent vers lui, ce qui lui permettra – potentiellement – de remonter en première page de Google.
Idéalement, il faudrait que ces backlinks arrivent rapidement après la publication de votre article.
10 – La longueur du contenu
« Certains internautes n’aiment pas lire des articles trop long ».
C’est souvent ce que mes élèves me disent. Ils pensent que 300 ou 500 mots sont suffisants pour rédiger un article de qualité.
OMG ! Comment peut-on fournir un vrai contenu informatif et de qualité en seulement 500 mots ?
Quand je leur dit qu’ils peuvent multiplier ce chiffre par 4 au minimum, j’ai l’impression de les achever.
C’est souvent à ce moment de la formation que je commence à les perdre et qu’ils commencent à me détester 😉
Plus un article est long, plus Google le considère comme un article pertinent et intéressant.
De nombreuses recherches ont été faites à ce sujet et toutes prouvent que les articles positionnés en première page de Google sont, dans la plupart des cas, plus longs que la moyenne des articles du genre.
Vous devez donc écrire des articles longs, qui donnent un maximum de détails pour chaque propos.
Certains blogueurs n’ont pas peur : 2500, 5000, 10.000 mots !!!
Si un sujet vous passionne et que vous le maîtrisez, vous y parviendrez sans problème.
11 – Le cannibalisme
Pour permettre à Google de placer vos articles sur sa première page, vous devez impérativement ne pas vous faire du tord à vous-même. C’est-à-dire, vous ne devez pas vous faire de l’auto-concurrence.
Lorsque vous rédigez un nouvel article, vous devez vous assurer que celui-ci ne viendra pas faire de l’ombre à l’un de vos articles déjà existant.
Même si votre site est positionné sur une « niche étroite » vous devez trouver le moyen de diversifier les sujets que vous traitez.
1 article = 1 sujet précis = 1 requête ciblée
Si bon nombre de vos articles ciblent la même requête, vous courrez à la perte de votre site dans les méandres de Google.
C’est ce qu’on appelle le cannibalisme en SEO.
Lorsque plusieurs sujets sont identiques et ciblent la même requête au sein d’un même site, Google a du mal à faire un choix et par simplicité, il n’en fera aucun, il préfèrera proposer aux internautes un contenu provenant de vos concurrents.
C’est résumé brièvement mais c’est plus ou moins ce qui risque de vous arriver si vous n’établissez pas une ligne éditoriale claire et stratégique.
Si vous vous apercevez que vous avez ce genre de problème au sein de votre blog, vous pouvez faire un peu de ménage.
Attention, ne supprimez rien ! Profitez-en, au contraire, pour fusionner vos articles similaires et ainsi obtenir des articles très longs qui auront plus de chance d’atteindre la première page de Google.
12 – Les interactions
Google et les réseaux ne sont pas directement liés dans le domaine du emarketing mais il existe un lien indirect.
C’est la théorie que vous trouverez dans cet article qui explique comment Pinterest peut influer sur vos positions dans Google.
Google favorise les articles qui sont beaucoup partagés. Plus un article a un nombre de partages important, au plus il devrait être bien référencé.
Mais ce n’est pas toujours facile d’obtenir des partages sur les réseaux sociaux. Il faut vraiment que votre contenu soit remarquable pour qu’un internaute ait envie de le partager à son entourage.
On en revient toujours au même point : la qualité !
Si vous avez construit une communauté autour de votre nom/marque/blog cela devrait être un peu plus facile.
Si vous n’en êtes pas encore à ce stade, essayez de mettre toutes vos chances de votre côté :
- Insérez des boutons pour faciliter le partage, il existe des tas d’extensions WordPress pour cela. Sur La Webeuse, j’utilise Monarch car je le trouve facilement paramétrable et customisable.
- Optimisez vos articles pour Pinterest : insérez des images au format portrait et incitez vos lecteurs à les épingler sur leurs « boards ».
- LinkedIn est également un bon réseau pour partager des contenus de qualité.
- Miser seulement sur 1 ou 2 réseaux peut être une bonne stratégie de départ.
- Concernant Twitter, Facebook et Instagram : à vous de voir…
13 – Bonus : n’oubliez pas le sommaire !
Ah, j’allais oublier une chose importante qui favorisera le classement de votre article en première page de Google : l’affichage d’un sommaire en début d’article.
C’est tout bête mais ça aide beaucoup.
Depuis plusieurs mois, je ne publie plus aucun article sans prendre le soin d’y insérer une table des matière (ou sommaire) et j’ai vu une différence avec ceux qui n’en contiennent pas.
Pensez donc à faire un sommaire de votre article permettant aux visiteurs de se rendre plus facilement à chacun de vos chapitres.
Cela est bon pour l’expérience utilisateur et permet à Google de mieux comprendre la structure de votre article.
De plus, grâce à ce sommaire vous aurez plus de chance d’obtenir des Richs Snippets (résultats enrichis) dans les résultats de recherche.
14 – Positionner un article sur la première page de Google : facile ou pas ?
Qu’en pensez-vous ? Aucune de ces recommandations n’est irréalisable, n’est-ce pas ? Tout est possible, même obtenir la première page aux côtés d’articles de référence.
Mais on en revient toujours au même point : qualité, qualité et encore qualité.
Et tout le monde sait que pour faire un travail de qualité, il faut s’investir sérieusement, ce qui demande souvent beaucoup de temps.
Mais au-delà de tout cela, même si tous les signaux sont au vert pour votre fameux article que vous souhaitez positionner dans le top 3, il y a un autre aspect que nous n’avons pas abordé ici : votre site entier doit être optimisé, pas seulement certains de vos articles !
Une structure saine, un site bien codé, une rapidité de chargement pour l’ensemble du site, une bonne expérience utilisateur et j’en passe !
Le référencement naturel est un « tout ». Si vous omettez l’un des piliers, votre site sera bancal et aura moins de chance d’être bien classé, vous faisant perdre ainsi beaucoup de trafic.
Bonjour Lycia, merci pour cet article complet sur le sel. Que penses tu du TF IDF pour l optimisation on page ?
Salut Jean, merci 😉
Alors pour répondre à ta question : le TF*IDF est un peu trop scientifique pour moi. Pour être honnête, ça me dépasse un peu 😉 (en d’autres termes : j’y comprends rien, LOL).
As-tu lu cet article de SEJournal ?
Voici ce qu’aurait dit John Mueller :
Ça reste un peu vague, comme toujours, mais je crois que la qualité et l’expérience utilisateur sont 2 choses sur lesquelles nous devons nous focaliser.
Qu’en penses-tu, toi ?
Merci pour cet article enrichissant à plus d’un titre!
Pour un référencement SEO optimal, il est possible de solliciter l’expertise de Digit-U, agence de marketing digital en Tunisie !
Excellent article sur un sujet important, d’où l’importance de faire appel à des experts reconnus comme l’agence Digit-U : SEO Tunisie !
Bonjour, encore une fois un article très intéressant. J’ai supprimé mon dernier plugin de Table des matières qui posait problème au chargement des pages. Lequel conseillerait la Webeuse car je me rends compte qu’ils ne sont pas nombreux ? Lequel est mis en place sur ce blog ? Merci 🙂
Bonsoir Isabelle.
J’utilise Lucky Table of Content est-ce celui-ci que tu as supprimé ?
😉
Oui c’est bien celui-ci. Il a posé problème après une optimisation de mes réglages de Wp Rocket et je trouvais qu’il ralentissait trop mes pages lors de mes tests de chargement. J’ai pu gagner quelques dixièmes de secondes en le supprimant.
Actuellement, je suis en train de tester la table des matières de Ultimate Addons for Guttenberg, auquel j’ai fini par passer (j’avais gardé l’éditeur classique). D’après les tests il ne ralentit pas les pages.
Bonjour Lycia,
Merci pour ce bel et utile article.
Je suis tout à fait d’accord avec tes préconisations.
Mais que penses-tu du fait que sur mon site,
ce soient les pages catégories qui arrivent en résultats de recherche et non pas mes pages de blog ?
Salut Regis. Cela me parait normal, les pages de catégorie sont sensées avoir plus de puissance qu’un article. Ensuite, c’est aussi une histoire de requête cible